Ils vont épris, lui et elle
L’éternel lui et l’elle éternelle
Qui pensent être premiers
À tant s’aimer.
Marie Krysinska (1857 – 1908) extrait de Idylle dans Joies Errantes
Ils vont épris, lui et elle
L’éternel lui et l’elle éternelle
Qui pensent être premiers
À tant s’aimer.
Marie Krysinska (1857 – 1908) extrait de Idylle dans Joies Errantes
Les torses, aussi beaux que des ciels d’été,
Souplement ondoient. Et les seins lactés
Ainsi que d’ivres nébuleuses
Voguent au gré des danses amoureuses.
Marie Krysinska (1857 – 1908) extrait de Bacchanale dans Joies errantes
Caresses des yeux, caresses de la voix,
Serrements de mains éperdues
Et longs baisers où la raison se noie !
Marie Krysinska (1857 – 1908) – Extrait de Le Poème des Caresses dans Joies errantes
Fermons les rideaux sur notre intime et douce fête,
Que, seule, la curiosité placide des estampes,
Nous surveille, sans haine jalouse ni méchants propos,
Cependant qu’au beau ciel dormant s’allument les lampes.
Marie Krysinska (1857 – 1908) – Extrait de Soir dans Joies errantes