Car tu vis en toutes les femmes
Et toutes les femmes c’est toi.
Et tout l’amour qui soit, c’est moi
Brûlant pour toi de mille flammes.
Tu vis en toutes les femmes (extrait), Paul Verlaine (1844 – 1896)
Car tu vis en toutes les femmes
Et toutes les femmes c’est toi.
Et tout l’amour qui soit, c’est moi
Brûlant pour toi de mille flammes.
Tu vis en toutes les femmes (extrait), Paul Verlaine (1844 – 1896)
Qu’il était bleu, le ciel, et grand, l’espoir !
Verlaine
L’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Verlaine
Où nous joignions nos bouches ! C’est possible.
Unis par le plus fort et le plus cher lien,
Et d’ailleurs, possédant l’armure adamantine,
Nous sourirons à tous et n’aurons peur de rien.
Et je tremble, pardonnez-moi
D’aussi franchement vous le dire,
À penser qu’un mot, un sourire
De vous est désormais ma loi.